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Affichage des messages du juillet, 2015

COMMENT CALCULE-T-ON LE DANGER D'INCENDIE

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Le danger d’incendie est une évaluation de l’inflammabilité des combustibles forestiers (brindilles, racines, arbres, etc.) et des herbes sèches. Il provient des observations et des prévisions météorologiques des derniers jours ainsi que de l’historique des feux des années précédentes. Établie à partir des relevés de 191 stations météorologiques, cette donnée permet de prévoir le potentiel d’allumage de la forêt, mais aussi d’envisager le comportement d’un feu. Pour connaître le danger d’incendie, il est nécessaire d’avoir en main l’Indice Forêt-Météo (IFM). Déterminé par diverses composantes tenant compte de la température (°C), de l’humidité relative (%), de la vitesse du vent (km/h) et des précipitations (mm), l’IFM est le meilleur indicateur pour prévoir le niveau d’inflammabilité de la forêt. Pour l’obtenir, il faut considérer les composantes suivantes : • Indice du combustible léger (ICL):  Évaluation du potentiel d’allumage du combustible se trouvant à la surface d

COMMENT S'ASSURER QU'UN FEU EST BIEN ÉTEINT?

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Quelle satisfaction que de faire cuire la truite qu’on vient de pêcher sur un feu de cuisson, juste à côté du chalet ou de la tente. Quel plaisir que de bivouaquer autour d’un feu de camp. Discuter, philosopher, gratter la guitare, chanter ou, tout simplement, regarder les étincelles se mêler aux étoiles en dansant. Bien sûr, il faut préparer notre feu selon les règles de l’art. Choisir un endroit sans couvert forestier, préférablement à l’abri du vent, près de l’eau et s’assurer que son nid soit libéré de toutes matières végétales pour éviter une éventuelle propagation. Au Québec, les statistiques de la dernière décennie, révèlent qu’en moyenne chaque année 52 incendies sont imputables à des feux de camp ou de cuisson mal éteints ou laissés sans surveillance pensant, à tort, que ça s’éteindrait tout seul, avec le temps. Des sinistres qui ont détruit une superficie moyenne annuelle de 185,8 ha de forêt ayant entraînés des coûts d’extinction d’un peu plus de ½ million de do

LE MÉTIER DE GARDE-FEU

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Au Québec, la protection des forêts contre le feu possède une histoire riche qui s’étale sur plus d’un siècle. Le garde-feu, personnage phare de son développement, a été amené à jouer de nombreux rôles allant de la détection à la prévention en passant par la mise en application des lois. Aussi appelés patrouilleurs, les gardes-feu travaillaient généralement sept jours sur sept durant une période d’environ cinq mois. Plusieurs de ces travailleurs saisonniers ont même occupé ce poste toute leur vie. Les premiers gardes-feu sont nommés en 1889 et sont généralement sélectionnés à même la population locale afin d’effectuer la surveillance de terrains licenciés spécifiques dans leur région. À cette époque, ils touchent un salaire mensuel variant entre 50 $ et 60 $. La protection des forêts contre les feux s’organise davantage à partir de 1894 alors qu’est créée la première zone de protection dans la région de l’Outaouais. Il est alors proposé d’embaucher 27 gardes-feu permanents qui parco